Le propriétaire peut au cours du bail modifier le montant du loyer, généralement à la hausse.
Le propriétaire peut envoyer au locataire une proposition d’augmentation six mois avant la fin du bail en cours. Le locataire doit agréer cette augmentation dans les deux mois qui suivent la réception de la proposition.
Dans tous les cas, l’accord doit être conclu ou le juge doit être saisi avant le terme du bail en cours, faute de quoi, il est automatiquement renouvelé.
Cette révision du loyer doit être prévue dans le bail, à défaut aucune révision ne sera possible.
Ainsi si une clause du bail le prévoit, le loyer peut être révisé une fois par an, à la date indiquée au bail ou, à défaut, à la date anniversaire du bail.
La révisions annuelle se fait en fonction de l’IRL (indice de référence des loyers) selon le calcul suivant :
(Loyer actuel (hors charges) * Nouvel IRL) / IRL ancien = Nouveau loyer (hors charges)
Depuis la loi ALUR du 24 mars 2014 le bailleur dispose d’un délai d’un an à compter de la date prévue pour la révision, pour en faire la demande (article 7-1 de la loi du 6 juillet 1989).
La révision prendra effet au jour de sa demande, elle n’est donc pas rétroactive.
Passé le délai d’un an, la révision du loyer pour l’année écoulée n’est plus possible.
Cette limitation dans le temps n’est applicables qu’aux baux signés après le 27 mars 2014.
Pour les baux signés avant le 27 mars 2014 la perception des loyers se prescrit au bout de cinq ans.
Pour un bail signé avant l’entrée en vigueur de la loi ALUR, deux périodes sont à distinguer :
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